
Lux In Umbra
Direction artistique d’un grimoire et de son extension digitale en réalité augmentée
Lux In Umbra retrace les mythes du monde et de ses cultures autour des thématiques de la cosmogonie et des différentes histoires ou symboles liés au divin et au profane.
Toute la direction artistique tourne autour de cette problématique : Comment raconter les récits d’un ancien temps dans un univers contemporain en restant fidèle à leurs caractères mystiques ?
La réponse se trouve dans un concept de dualité comme l’illustrent l’ombre et la lumière d’où le titre Lux In Umbra.
Ce concept dualiste se décline dans chacun des choix en terme de colorimétrie (noir|blanc), de typographie (crée à partir de glyphes ancien qui ont été modernisés), de supports (livre ancien|app AR), de bande sonores (harmonique|dissonante) ou encore de storytelling (divin|profane).


L’objet livre | Le Grimoire
Faire appel aux codes de l’ancien temps pour donner un aspect mystique
La couverture a été travaillé avec plusieurs couches de cartons bois découpés et contrecollés. La première et la quatrième de couverture sont liées par de la corde. Le tout est recouvert d’un similicuir noir sur laquelle des éléments ornementaux ont été ajoutés.
Le choix de ne pas inscrire de titre ou d’autres éléments textuels renforce le caractère mystérieux de l’objet.

L’extension digitale | AR application
Mixer les codes anciens avec la technologie contemporaine
L’application en réalité augmentée permet au lecteur de s’immerger dans l’histoire par l’extension audiovisuelle. La synesthésie sonore et images animées rend l’expérience plus mémorable.
Dans l’exemple vidéo ci-dessous, vous verrez comment l’application complémente une lecture traditionnelle du livre.
Univers Graphique
Susciter le mythe à travers l’objet
L’ambiance se veut occulte, inspiré du monde médiéval et de ses grimoires où l’ornementation, la codification textuelle, l’utilisation du N/B et les proportions liées au nombre d’or viennent donner le ton.
Un grimoire trouve sa valeur dans ce qu’il inspire au lecteur, il véhicule l’essence même du mythe c’est-à-dire le caractère sous-jacent, inexplicable mais présent en chacun d’entre nous car culturellement profondément ancré.



Typographie principale
Glyphes : une font codifiée
Le style de caractère des titres fait référence aux anciennes civilisations, demandant au lecteur un effort de déchiffrement.
J’ai donc créé une typographie s’inspirant des glyphes existant dans différents alphabets. La langue latine est choisie pour les éléments de titrage, ajoutant une touche supplémentaire d’ésotérisme.


Typographies secondaires
Trajan + Garamond
Pour les sous-titres, j’utilise une Trajan du nom de l’empereur romain qui incisait ses victoires militaires dans la pierre.
Pour Le texte de labeur, je voulais une typo simple sans être une linéale car j’utilise déjà deux typos fortes. J’ai donc choisi la Garamond, la typo la plus utilisée en littérature.


Mise en page
Les récits profanes vs les récits célestes
La mise en page est basée sur une confrontation entre le monde de l’ombre et celui de la lumière avec respectivement du noir pour l’un et du blanc pour l’autre, un style oppressant pour le premier et harmonieux pour l’autre. Les références iconographiques sont puisées dans l’univers médiéval et ses gravures sur bois de fil. Pour obtenir ce style de traitement des images, j’ai créé un fichier Postscript Photoshop que j’ai appliqué sur chacune des images.



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